jeudi 25 septembre 2014

Hervé Gourdel est mort parce qu'il était Français

La stupeur et la peine sont immenses, depuis hier.

Cet homme, c'est un peu chacun d'entre nous, nous sommes tous Hervé Gourdel : un passionné de montagne, un voyageur...Il aimait l'Algérie et ses paysages.

Comme l'a dit François Hollande hier soir, il est mort parce qu'il était Français, parce qu'il faisait partie d'un pays qui défend la liberté contre la barbarie...

Il est mort parce que des fous, en réalité, des hommes sans foi, sont devenus des barbares et se sont mis hors de toute humanité.

Parce que les mots me manquent et parce qu'il y a des gens qui ont plus de légitimité que moi pour parler de cela, je cite Asif Arif : (Elève-avocat au Barreau de Paris, chargé d'enseignement à l'Université de Paris Dauphine et Directeur du site internet Cultures & Croyances. Auteur, aux éditions l'Harmattan, du livre : "L'Ahmadiyya : un Islam interdit")

"En abattant, de sang froid, cet innocent amoureux de l'Algérie c'est l'Humanité toute entière qu'il a heurtée, blessée, indignée. Ne savait-il pas que le Fondateur de l'islam avait affirmé que "tuer un homme revient à tuer l'humanité toute entière"?"
A Audincourt, à 17h, devant l'hôtel de Ville, nous nous retrouverons pour rendre hommage à Hervé Gourdel.

Pensées attristées ses proches.


mercredi 10 septembre 2014

Annette Paris

Lundi matin, Martial nous a envoyé un mail douloureux : Annette est décédée. Nous savions qu'elle était hospitalisée. J'avais rencontré sa famille à la Campagne à la ville, j'avais compris que ça allait très mal.

La tristesse est immense.

Annette était une forte personnalité, un caractère bien trempé et c'est sans doute pour cela que je l'aimais beaucoup : elle savait toujours dire franchement les choses, sans détours, mais toujours avec bienveillance et une volonté de faire avancer ses idées.

C'était une femme de conviction, engagée : à l'EHPAD, bien sûr, à Soli-Cités et d'une manière plus large, au conseil municipal. C'était une femme qui n'hésitait pas à dire ce qu'elle avait à dire. Elle avait la légitimité pour le faire. Elle croyait à l'engagement citoyen et mettait en oeuvre ses convictions.

C'était une femme qui aimait les gens, qui aimait danser, qui aimait faire la fête et partager des bons moments.

C'est une femme qui va me manquer, avec qui j'aurais aimé avoir plus de temps pour partager. La vie est trop courte, il faut profiter de chaque seconde, il faut aller au bout de ses convictions...Il faut aussi savoir dire qu'on s'apprécie, qu'on se respecte et qu'on s'aime avant qu'il soit trop tard...

Toutes mes sincères condoléances à la famille et aux amis d'Annette...

Putain de crabe...

Céline DURUPTHY